Château de Champlitte / Haute-Saone
Champlitte (Haute-Saône).
L'origine de la prospérité de Champlitte remonte au XIIIème siècle. Dès cette époque, la ville s'entoure de murailles et se peuple de monastères : le prieuré bénédictin de Saint-Christophe à Champlitte-la-Ville, le couvent des Augustins (XIVème siècle) et un chapitre collégial en 1439. Au début du XVIIème siècle, la ville compte 6 couvents.
Le château est achevé au début de la Révolution, mais le marquis de Toulongeon n'a guère le temps d'en profiter. Après avoir joué un rôle aux Etats Généraux, comme député de la noblesse du bailliage d'Amont, il ne tarde pas à émigrer et meurt en exil.
Sous l'Empire, le château appartient à François-Emmanuel, vicomte de Toulongeon, à qui il convient d'attribuer une des rares transformations réussies du XIXème siècle. Il fait décorer le salon ovale du rez-de-chaussée de papiers peints panoramiques : « Les Sauvages de la Mer Pacifique », évoquant les voyages du Capitaine Cook et production des ateliers Dufour, de Mâcon. Les héritiers du vicomte de Toulongeon , décédé à la fin de l'Empire, vendent le château en 1825 à la commune de Champlitte qui le transforme en mairie et école.
L'Hôtel de Ville est classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 14 juin 1909.
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